Le droit à la vie reste le plus fondamental de tous les droits
2 mai 2011
Frederico Mayor Zaragosa, qui fut ministre et surtout Directeur général de l’Unesco pendant plus de 12 ans, est venu à la fois délivrer un message fort à l’Assemblée parlementaire, mais aussi rappeler l’importance d’un combat coordonné entre les institutions internationales, les gouvernements et la société civile : « l’abolition se fonde sur les droits de l’homme car le droit à la vie reste le plus fondamental de tous les droits », a-t’il déclaré à cette occasion. L’irréversibilité de la peine de mort et son effet non dissuasif sont à ses yeux deux arguments majeurs parmi les très nombreux arguments du combat abolitionniste.
Il a enfin voulu saluer les organisations non gouvernementales pour leur travail incessant dans ce combat pour l’humanité et contre la barbarie. Il a rappelé que la commission internationale, créée le 10 octobre 2010 à l’initiative de l’Espagne, travaille très étroitement avec Ensemble contre la peine de mort (ECPM) sur les stratégies pour l’abolition universelle, notamment à travers les Congrès mondiaux. Il a également salué le travail de la Coalition mondiale contre la peine de mort pour ses campagnes sur la ratification du 2e protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la campagne aux Nations unies pour un moratoire universel.
Raphaël Chenui-Hazan