Federica Mogherini au 7e Congrès mondial contre la peine de mort : « Nous croyons que la réponse à un crime ne doit jamais être un autre crime. »


19 juillet 2019

Le 19 février 2019 s’ouvrait le 7e congrès mondial contre la peine de mort, à Bruxelles. Lors de la cérémonie d'ouverture à l'hémicycle du parlement européen, Federica Mogherini, haute-représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité a pris la parole. L'occasion pour elle d'évoquer ce sujet qui lui tient à cœur : l'abolition de la peine de mort. 

C'est un honneur pour l'Union européenne d’accueillir le 7e congrès mondial contre la peine de mort.

Engagée depuis son mandat de ministre des affaires étrangères italiennes, Federica Mogherini avait déjà pris position contre la peine de mort. Elle avait notamment participé en 2014 au projet de moratoire universel des Nations Unies.

Lors de son discours à l’ouverture du 7e congrès mondial contre la peine de mort, la haute représentante de l’UE a salué l’avancée de l’abolition depuis le 1e congrès mondial de 2001 à Strasbourg. Et la place privilégiée qu’occupe l’Europe dans ce combat.

Nous, dans l'Union européenne, sommes fiers d'être le plus grand espace du monde exempt de la peine de mort.

Federica Mogherini est également revenue sur les arguments contre la peine de mort. Elle a terminé son discours par un message d’espoir pour l’avenir de l’abolition à travers le monde et en réaffirmant le soutien inconditionnel de l’Union Européenne envers ce combat.  

Nous croyons en la justice. Nous ne croyons pas en la vengeance.