La CTCPM mobilisée pour la journée mondiale contre la torture
1 juillet 2020
A l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, vendredi 26 juin 2020, la Coalition tunisienne a organisé une journée ponctuée par divers évènements : conférence de presse, manifestation, réunion avec la ministre de la Justice, afin de plaider contre la torture et en faveur de l’abolition de la peine de mort.
Sensibiliser et mobiliser contre la peine de mort
Jeudi 25 juin, à Tunis, la CTCPM a présenté lors d’une conférence de presse un rapport d’enquête sur la situation de femmes détenues, dont des condamnées à mort, ainsi que le slogan et les actions de la Journée mondiale contre la peine de mort 2020.
Vendredi 26 juin, une marche contre la torture et la peine de mort a été co-organisée par la CTCPM et l’OCTT en partenariat avec des organisations de la société civile tunisienne, devant le tribunal de première instance de Tunis, boulevard Bab Bnet, vers l’ancienne prison du 9 avril, haut lieu de torture et d’exécutions pendant la période coloniale puis dictatoriale. Le ministre des droits de l’Homme était présent en début de cortège.
En parallèle, une tente de sensibilisation sur la torture et la peine de mort était dressée au centre-ville de Tunis. Des communiqués, des flyers ont été distribués aux passants, tandis que les intéressés pouvaient voir certaines affiches du concours de dessin « dessine-moi l’abolition », organisé par ECPM dans le cadre du Réseau international Eduquer à l’abolition, exposées pour l’occasion.
Plaider contre la peine de mort
Cette journée s’est achevée par une rencontre avec la ministre de la Justice et une délégation d’organisations des droits de l’homme (LTDH : Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme, DAMJ : Minorités et LGBT, OMCT, ASF et Psychologues du Monde), au siège du Ministère tunisien. Lors de cette réunion, la CTCPM a notamment abordé la question du maintien de la peine de mort dans la législation tunisienne; les conditions de détention des condamné(e)s à mort, en particulier dans le contexte de la crise du Covid-19 ; la prise en charge et l’accompagnement psychologique et sanitaire, ainsi qu’en matière d’éducation et de formation pendant la détention et en vue de la réinsertion ainsi que l’accès à des informations transparentes et actualisées sur le nombre et la situation des condamné(e)s à mort.
Photos de : CTCPM