Serge Atlaoui : le soutien précieux d’Anggun!


23 avril 2015

Rassemblement le samedi 25 avril, à 15h, Beaubourg

Communiqué de presse

Paris, le 23 avril 2015

La chanteuse franco-indonésienne Anggun a immédiatement accepté l’invitation d’Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et confirmé sa participation à la mobilisation urgente pour sauver Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie. Elle participera au rassemblement organisé par l’association abolitionniste, en partenariat avec 19 autres ONG, le samedi 25 avril, à 15h, place Edmond Michelet, à proximité de Beaubourg.

« La peine de mort n'est en aucune façon une solution pour faire baisser la criminalité ou nous protéger des maux qui rongent notre société », déclare la chanteuse dans sa lettre adressée au président indonésien pour lui demander de gracier Serge Atlaoui, le Français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue.

« Après plusieurs mois de mobilisation politique et diplomatique, nous gardons toujours l’espoir que la pression internationale aura un impact sur les autorités indonésiennes. Aujourd’hui, nous recevons également le soutien d’Anggun qui fait appel aux valeurs d’humanisme du président Joko Widodo. Nous espérons que la voix puissante de cette grande artiste franco-indonésienne sera entendue », confie Raphaël Chenuil-Hazan, directeur d’ECPM.

Contact presse
Veuillez adresser vos demandes d’interviews avec Mme Sabine Atlaoui, épouse de Serge Atlaoui, Me Richard Sédillot, avocat français de la défense, et Raphaël Chenuil-Hazan, directeur d’ECPM, à :
Desislava Raoul, responsable communication ECPM
Tél : 0180877052, portable : 0613262912, E-mail : draoul@abolition.fr

Rappel des faits :
Serge Atlaoui a été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin destiné à la production d'ecstasy. La Cour suprême indonésienne l’a condamné à mort en 2007. Serge Atlaoui a toujours clamé son innocence.
Le 1er avril 2015, lors de l’audience préliminaire qui examinait la demande en révision de son procès – ultime recours possible – la Cour de Tangerang a donné un avis favorable à la Cour suprême, tout en acceptant les nouveaux témoignages présentés par la défense. Le 21 avril dernier, la Cour suprême a refusé de réviser le procès de Serge Atlaoui, estimant qu’il n’y avait pas de nouveaux éléments.
Le nom de Serge Atlaoui est cité dans une liste de condamnés à mort dont les exécutions sont prévues prochainement.
Si Serge Atlaoui était exécuté, cela ferait de lui le premier français exécuté depuis 38 ans.
133 personnes sont actuellement condamnées à mort en Indonésie dont 59 pour trafic de drogue. Parmi elles, 42 sont de nationalités étrangères : France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Australie, Brésil, Chine, Inde, Iran, Malaisie, Népal, Nigéria, Pakistan, Philippines, Sénégal, Zimbabwe et les Etats-Unis.
En février dernier, ECPM a lancé sa campagne « Ensemble, sauvons Serge Atlaoui et les autres condamnés à mort en Indonésie ! » en partenariat avec :

Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT France), Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH), Agir pour les Droits de l’Homme (ADH), Amnesty international (AI), Collectif Libérons Mumia, Ordre des avocats de Paris, Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Fédération des Associations Réflexion-Action, Prison Et Justice (FARAPEJ), Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), Fédération Nationale des Unions des Jeunes Avocats (FNUJA), Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice (LPJ), Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Poster for Tomorrow. Réseau d’Alerte et d’Intervention pour les Droits de l’Homme (RAIDH), Save Innocents, Union internationale des avocats (UIA).